Parrot Tulips 1988 Ancien Authentique Tirage Original Offset Robert MAPPLETHORPE

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Ancien Tirage

de

Robert MAPPLETHORPE

Tulipes Perroquets, 1988

Tirage réalisé en 1996 par un ancien imprimeur d'art - Modèle d'archives Imprimeur

impression en quadrichromie rehaussé d'un vernis brillant

Ce Tirage inédit a été retrouvé au fin fond d'un atelier de montage dans des casiers d'archives d'une ancienne imprimerie d'Art, précieusement conservé à plat et à l'abri de la lumière dans une enveloppe. Bien qu'il soit ancien avec ses 23 ans d'âge, il est resté en bon état de conservation. Présence de traces de salissures et marques au verso dues aux manipulations de l'imprimeur. En revanche le recto est intact, en parfait état et d'une remarquable brillance.

 

Cet exemplaire était gardé par l'imprimeur afin de lui servir de références pour son calage et la mise en couleur sur machine lors des retirages.

Format du tirage : 20,5 cm x 16,3 cm

Cliché que signe Robert Mapplethorpe en 1988, tout juste un an avant sa mort, après avoir montré la tension douce, virile du plaisir et des corps masculins, vers la fin de sa vie il descend dans un nouveau jardin, celui de la grâce, cueillant de son objectif les fleurs, naturellement colorées pour recevoir toute la virtuosité de la lumière, et dans le même temps perverses.

Il passe des nus aux fleurs, mais aussi du noir et blanc à la couleur, s'essaye dans ce domaine avec prouesse, digne du meilleur photographe de sa génération. Au lieu d’un sexe masculin plongé dans une coupe de champagne, voila qu’il fait apparaitre un bouquet de tulipes perroquets dans un vase, comme un sexe au repos après l'acte, le tout illuminé par un reflet clair, les pétales avec de longue robes qui s’étirent vers la bas, sont prêtes à s’ouvrir de nouveau dans une ascension verticale.

Les fleurs pour le photographe sont source d’érotisme, qui l’entraine vers les abîmes underground, elles représentent la virginité, entre les gueules ouvertes des orchidées, les pointes acérées des étamines, les corolles offertes des White Amaryllis, les boutons des tulipes et les callas vues par l’objectif comme autant de triangles de velours ou affleure l’évidence d’un rapport sexuel.

« Je recherche la perfection en la forme. Je le fais avec des portraits, je le fais avec des sexes, je le fais avec des fleurs. Ce n’ai pas différent d’un sujet à l’autre. J’essaie de saisir ce qui pourrait être une sculpture. » Robert Mapplethorpe

Il offre aux fleurs le même univers qu’aux corps, à la peau des êtres humains, son monde et ses humeurs se retrouvent dans le creux d’une fleur que l’Art déco a choisi pour emblème, et que les peintres et photographes ont repris en lui insufflant une énergie nouvelle, ce monde florale parcouru par tant d'artistes, d’une pure énergie formelle comme Edward Weston, Imogen Cunningham et Man Ray, d’une façon charnelle et carnivore comme Georgia O’Keeffe et éclatantes et dorées comme Diego Rivera.

Une secousse au poignet, l'excitation, le déclic, l'immédiateté, c'est ce qui caractérise Robert Mapplethorpe, ses photos sont un acte physique, une quête fébrile de la beauté. Ses yeux absorbent le moindre jeu de lumière. Dans le feu de l'action, il sait exactement ce qu'il veut capturer, il sait se servir d'un appareil photo, alors qu'il ne voulait que dessiner, perfectionner ses collages et ses installations, dans la photographie il trouve le moyen d'exprimer ses désirs.

« Je recherche l’inattendu, je cherche les choses que je n’ai jamais vues auparavant. » Robert Mapplethorpe

Mapplethorpe a un regard d’une profondeur insondable, pénétrant, franc, qui cherche à fouiller inattendue, cherche à définir de nouveaux codes photographiques. Il porte une attention toute particulière aux volumes, souvent il demande des conseils à ses amis designers avant de mettre au point une séance photo, pour lui il n’y a aucune place pour le hasard, chaque élément est millimétré, étudié, testé, avant d’obtenir le résultat final.

Il aime obtenir des photographies parfaites, dans son studio il fait poser ses sujets, il installe des vases à l’irréelle transparence, des fleurs savamment choisies pour leur symbolique.

Il est un Phidias de la lumière qui ne dépend pas de son bon vouloir, mais modèle ses reflets, tamise sa puissance, anime les choses, puis les pousse à épouser l’arrondi d’une lèvre, d'un vase, d'une peau rugueuse, l’angle d’une épaule musculeuse, les aspérités naturelles d’une peau féminine, les tiges d'une fleur, via cette lumière, il aspire à assujettir, et créer une nouvelle forme d’art, celui du réel touchant l’idéal.

Chez le photographe, tout devient objet d’art et forme parfaite, tout est modelé par un regard qui invite à parcourir la frontière entre photographie et sculpture, limite dotée d’un pouvoir de métamorphose par lequel le détail le plus extrême s’ennoblit.

Il est attiré par la sculpture depuis le début de sa carrière, il la considère comme un médium d'un autre temps. Cela ne l'empêche pas de passer des heures à étudier les Esclaves de Michel-Ange. Il rêve d'accéder à la sensation de travailler sur les formes sans devoir recourir au marteau et au burin. L'appareil photo est pour lui, un outil plus rapide pour sculpter sans poussière.

 « Si j’étais né il y a cent ou deux cents ans, j’aurais été sans doute sculpteur, mais la photographie est une façon rapide de voir et de sculpter, elle est tout simplement la meilleure manière de faire de la sculpture. » Robert Mapplethorpe

A partir des années 70’, il entreprend de donner des lettres de noblesse à une nouvelle photographie, par une lumière sculptant les formes. Il réalise ses premiers clichés dans des décors réels. Par la suite comme ce cliché, il réalise ses images sur des fonds homogènes et neutres, en parvenant à capturer d’une netteté parfaite le grain, la densité particulière autant de la chair que d'une fleur.

Dans ses images, il exprime la dualité qui l’habite, partagé entre la lumière et les ténèbres, le bien et le mal. Deux tons, deux notes à partir desquels il élabore des rythmes presque musicaux.

 

Il affectionne tout particulièrement le format carré qui permet une composition très stable et devient très rapidement une des caractéristiques de son travail photographique.

Avec le même dépouillement, il photographie des fleurs dans un vase, éclairées par une lumière douce et uniforme. Cette perfection formelle qui tend vers l'esthétisme se retrouve dans ses nus, il souligne l'aspect d’une sculpture vivante, révèle un grand classicisme. Parfois, il ne retient qu'une partie du corps ou de l'objet, ligne des reins, pétales, jambes, crâne, tiges, feuilles, sexe. La pureté de la composition est indifférente à la nature de l'objet, la tulipe ou le phallus sont traités de la même façon.

 

« Ainsi s’en m’en rendre compte je suis devenu photographe, je n’y pensais pas vraiment quand j’étais à l’école d’art. Mais ensuite j’ai réalisé qu’on pouvait faire toutes sortes de choses dans le cadre de la photographie.»  Robert Mapplethorpe

Robert Mapplethorpe (1946-1989) photographe américain né à Floral Park dans l’état de New York, dans une famille catholique d'origine anglo-irlandaise. . Il y passe une enfance qu'il n'évoquera jamais, avec ses 5 frères et sœurs.  À 16 ans, il s'inscrit dans une école d'arts visuels, la Pratt Institute à Brooklyn, et se spécialise dans la sculpture avant de se tourner vers la photographie. Il fréquente à la fin des années 1960 la Factory d'Andy Warhol. En 1970, il décroche son diplôme et part s'installer au Chelsea Hotel avec Patti Smith, rencontrée sur les bancs de l'école. A cette époque il réalise des compositions à partir de collages de photos issues des magazines, et s'inspire ardemment du Pop art. Deux ans plus tard, munit d'un polaroid, il prend sa première photographie et capture son entourage pour l'intégrer à ses "patchworks". Ce n'est qu'à partir de 1975 qu'il considère la photographie comme un véritable support artistique.

Dans les années 1970, il se procure un appareil de presse grand format et commence à photographier ses amis et connaissances, qui comprennent des artistes (dont Patti Smith pour qui il réalise la pochette de son premier disque, Horses), des compositeurs, des stars de la pornographie, et des habitués de sex clubs underground. Dans les années 1980, ses photographies prennent un tour plus maniéré, recherchant la beauté abstraite, ses clichés se font plus raffinées, avec plus d'emphase. Il se concentre alors sur des nus sculpturaux statuaires tant féminins que masculins, des natures mortes florales, des images de Lisa Lyon, une série remarquable pour Jean-Charles de Castelbajac et des portraits officiels. Diagnostiqué séropositif en 1986, Robert Mapplethorpe décède en 1989 à Boston à l'âge de 43 ans.

Robert Mapplethorpe est sans conteste l'une des figures les plus marquantes de la photographie d'après-guerre. Il réalise des images au style épuré et précis. Célèbre pour ses portraits en noir et blanc très stylisés d’artistes, ses photos de fleurs et ses nus féminins et masculins dans un style « brutal chic » où se mêlent art plastique et érotisme. Son talent indéniable est d'abord reconnu par le cercle artistique new yorkais, les mécènes, et les célébrités. Parmi ceux qui lui commandent des portraits et albums en tous genres, on compte Andy Warhol, Peter Gabriel, Isabella Rossellini, Iggy Pop, Richard Gere, Grace Jones ainsi que la championne de Body Building Lisa Lyon, habillée par Jean-Charles de Castelbajac et avec lequel il collaborera sur d'autres projets.

Le caractère cru et érotique des œuvres du milieu de sa carrière a déclenché des polémiques sur le financement public de l'art aux États-Unis. Ses photographies de nus masculins en particulier créent le scandale, parce qu'elles montrent la beauté de la sexualité gay. Les photographies de Robert Mapplethorpe soulèvent en réalité de multiples questions : le langage du nu masculin et son lien avec la sexualité, le rôle et la construction du genre et de la sexualité dans notre société, le rôle de la forme dans l'art contemporain, et les problèmes de censure. Dans une série d'auto-portraits Il met lui-même en scène son homosexualité, au péril de la censure de ses expositions à New-York.

Même après sa mort, son œuvre, qu'il s'est toujours défendu de définir comme choquante, reste controversée. L'exposition « Robert Mapplethorpe : The Perfect Moment » qui lui a été dédiée peu de temps avant son décès au « Whitney Museum de New York », sera interdite quelques mois plus tard entraînant aux États-Unis un débat national sur la définition de l'art obscène. Pourtant Mapplethorpe n'était selon ses propres termes qu'à la recherche « de l'inattendu, de ce que je n'ai jamais vu auparavant, J'ai senti l'obligation de prendre ces photographies ». Depuis il est reconnu comme un maitre de la photographie ou tous les plus grands sanctuaires de l'art ont accueilli ses œuvres, du « Centre Georges Pompidou » au « Stedelijk Museum » d'Amsterdam, en passant par le « Victoria et Albert Museum » de Londres.

Il s'agit ici d'un tirage que l'imprimeur avait archivé comme modèle de référence

et contrecollé sur un support afin de pouvoir le préserver au fil du temps.

Un merveilleux témoignage de l'impression d'art traditionnelle qui a totalement disparu de nos jours.

Beau tirage, proche d'une photographie, très lumineux et contrasté, aux couleurs d'une remarquable densité. Son rendu ainsi que son piqué avec des détails nets, précis et sa brillance, sont absolument magnifiques.

« Je n'ai jamais aimé la photographie. J'aime l'objet. J'aime les photographies que l'on peut tenir dans ses mains. » Robert Mapplethorpe

Bonnes Enchères

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  • Couleur: Couleur
  • Format (cm): 20,5 cm x 16,3 cm
  • Impression: Quadrichromie + Vernis Brillant
  • Date du Tirage: 1996
  • Période: De 1940 à 1990
  • Origine: Ancienne Imprimerie d'Art
  • Authenticite: Tirage Offset Original
  • Photographe: Robert Mapplethorpe
  • Type: Tirage Offset Imprimeur
  • Nombre de pièces: 1
  • Thème: Fleur, Jardin
  • Sous-thème: Tulipes Perroquets, 1988

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